Biologie, écologie et statut de conservation
Les tortues marines peuplent les mers du globe depuis des millions d’années. Emblématiques de la biodiversité marine, elles font le lien entre la mer et la terre. Elles effectuent tout au long de leur vie de longues migrations entre leurs sites d’alimentation et leurs sites de ponte.
Espèces vulnérables et faciles à chasser, elles furent très convoitées par les hommes pour leurs chairs, leurs œufs, mais également leurs écailles. Victime de leur surexploitation, les populations de tortues marines se sont retrouvées dans une situation très critique sur l’ensemble de la planète. Des mesures de protections drastiques (protection internationale et protection intégrale au niveau local) ont été mises en place ces dernières décennies afin d’enrayer la chute catastrophique du nombre des tortues et d’éviter leur disparition. Considérées par l’UICN comme « en danger critique d’extinction » ou « en danger d’extinction » selon les espèces, leurs habitats sont fortement menacés et nécessitent une attention particulière.
L’archipel guadeloupéen abrite une biodiversité exceptionnelle et riche, ce qui lui confère un rôle important en matière de conservation et de valorisation du patrimoine naturel. Il accueille 5 des 6 espèces de tortues marines de l’atlantique ; 3 d’entre elles pondent sur ses plages. Il sagit de la tortue imbriquée Eretmochelys imbricata, communément nommée Karet, de la tortue verte Chelonia mydas et de la tortue luth Dermochelys coriacea.