Programme de conservation
Depuis 1991, un arrêté préfectoral protège intégralement toutes les espèces de tortues marines, ainsi que leurs oeufs, sur l’ensemble de l’archipel guadeloupéen. Il a été renforcé en 2005 par un arrêté ministériel incluant notamment la protection des habitats des tortues marines.
En 1999, à l’initiative de la Direction Régionale de l’Environnement et de l’Association AEVA, un programme de conservation des tortues marines est lancé sur l’ensemble de l’archipel de la Guadeloupe (AEVA, rapport n°22, 1999). Le programme de conservation prend la forme d’un plan de restauration d’espèces, programme national du Ministère de l’Écologie et du développement Durable, qui s’intitule : Plan de Restauration des Tortues Marines des Antilles françaises (Rédigé par Johan Chevalier, chargé de mission au sein de l’ONCFS).
Dans un premier temps, ce document fait état des populations en alimentation et en ponte des différentes espèces de tortues marines. Dans un deuxième temps, compte tenu du constat de chute importante des effectifs, ce document propose une stratégie déclinée en différents objectifs, afin de permettre la hausse des effectifs.
Ce plan a été appliqué par le Réseau Tortues Marines Guadeloupe animé de 2004 à 2008 par l’association Kap’Natirel qui a coordonné la mise en place d’actions de conservation (lire les bilans d’activités dans la bibliothèque) puis de 2009 à 2016 par l’ONCFS. Suite à la fin de la période d’application de ce document, celui-ci a été évalué par le bureau d’étude Biotope, et un nouveau plan est en cours de rédaction par le bureau d’étude Impact Mer. L’animation de la période de transition puis du nouveau plan d’action a été confiée à l’ONF.
Aujourd’hui, plusieurs programmes Européens (Financeurs : Fonds FEDER, DEAL Guadeloupe, Conseil Régional Guadeloupe et ONCFS) permettent le financement de nombreuses actions mises en oeuvre par les acteurs du RTMG. Depuis 2009, l’ONCFS a monté et géré 3 projets financés dans le cadre du PO qui se sont succédés dans le temps. Le projet REPROTOMAF (avril 2012-décembre 2015) a mobilisé plus de 1 000 000€ de crédits et un réseau d’acteurs très diversifiés mobilisés pour atteindre les objectifs du plan de restauration. Certains acteurs mobilisent également d’autres financements pour la concrétisation d’actions du programme.